Au début des années 2000, le pétrole continue à couler sur l’île birmane d’East Phayonka. Dans ce bout de terre de la côte arakanaise, fermé aux étrangers, les Twin Zar, “hommes qui mangent avec le puits“, extraient l’or noir à partir d’un simple trou creusé dans le sol. Des puits qui alimentent une raffinerie artisanale crachant gas-oil et pétrole lampant. Ce marché parallèle offre une richesse suffisante pour envisager la construction d’un nouveau monastère dans une communauté sans électricité, médecin, voiture ou téléphone. L’occasion d’une cérémonie festive pour bénir les piliers du futur édifice à grand renfort de dignitaires bouddhiques accueillis sur l’île dans des chaises à porteurs …